Je vous emmène aujourd’hui à la découverte du Cantal, ce petit coin du « centre » de la France qui me tient particulièrement à coeur.
J’y ai passé des vacances d’été, des Noël enneigés à attendre les cadeaux, des Pâques pluvieux à chercher les chocolats dans le jardins, des parties de pêches dans les petites rivières à faire attention soit aux vaches rousses (elles sont belles mais quelle caractère), soit à ne pas envoyer ma ligne dans les branches en face de moi (parce que sinon, c’était bain de pied assuré pour aller la décrocher), les goûters avec des carrés de Salers… Bref, de quoi nourrir des souvenirs d’enfance.
Et quel bonheur d’y revenir.
Les mêmes parfums, la même lumière. Bon, ok, le Cantal est un coin la météo change vite, et même en été, on peut amener une petite laine et des chaussures imperméables. Mais je préfère largement prendre un bon bol d’air à faire la crèpe pendant des heures sur une plage bondée entourée de gens qui luisent comme si ils étaient badigeonnés de beurre (ou d’huile, au choix).
Pendant notre semaine de vacances, ça a été balades (jusqu’au sommet du Puy Violent), tentative de pêche (on a attrapé 1 poisson, mais passé une super après-midi), découverte d’une ferme apicole, dégustation de bourioles, choux fourcis et pounti (faudrait que je vous propose la recette, si j’en trouve une bien), et courses dans un marché ensoleillé avec des produits qui sentent le sud (pas mal de producteurs viennent de l’Ardèche voisine, qui propose aussi de très bonnes choses).
Pour le reste, je vous laisse les photos. À vous de venir découvrir ces beaux paysages.
Salers (les vaches et la ville)
Vue du Puy Violent
Marché de Mauriac
Ferme apicole Les ruchers d’Enchanet (près du barrage d’Enchanet)
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