Macarons, deuxième!

Je sais, à peine le titre lu, vous vous dites que cette histoire de macarons est en train de tourner à l’obsession. C’est un peu vrai. Mais vous savez, quand on veut réussir quelque chose, on s’y applique, et on n’essaie pas qu’une fois (je devrais me dire ça plus souvent). Donc, ça y est, j’y suis arrivée!! Oulà, je vais peut-être un poil trop vite dans mon histoire. Laissez-moi vous raconter mon petit samedi culinaire et studieux.

Tout à commencer par une inscription à un atelier macarons (merci Mercotte), organisé dans une boutique d’accessoires et ingrédients de cuisine à Épinal, l’O à la bouche. Et oui, il fallait que j’aille dans les Vosges pour rencontrer Mme Mercotte. Ça tombait bien, le reste de mon week-end était prévu dans la famille. Départ tôt dans la matinée, direction rue des Petites Boucheries (j’adore ce nom de rue) à Épinal. Arrivée dans la cuisine de la boutique, le petit groupe (15 personnes quand même) prennent place devant la fée macarons. On a tous l’air studieux, déjà prêts à noter la moindre petite astuce pour réussir. En gros, on a un peu l’air d’attendre le Saint Graal. Mercotte est comme je me l’imaginais, allure jovial et bon enfant, elle nous met vite dans l’ambiance, sans pour autant se déconcentrer. Elle me fait un peu penser à une des premières institutrices que j’ai eu, qui, tout en tentant e remplir nos petites têtes avec les maximum de choses, ne pouvait pas s’empêcher de rire de nos bêtises.

Bref, nous voilà installés, et comme d’autres, je dégaine mon appareil photo. Et oui, un atelier culinaire, faut l’immortaliser. Et là, que vous me croyez ou non, la catastrophe : « Pas de carte mémoire »! Argh, je vois cette f… carte mémoire sur le bureau, alors que j’étais persuadée de l’avoir remis à sa juste de place, c’est à dire DANS l’appareil. Il a fallu faire avec, j’ai donc sorti avec un peu de honte mon téléphone portable.


En guise de prélude, Mercotte nous a offert une première tournée de macarons « Pour qu’on sache de quoi on va parler ». J’en saisis un tout rose. « Ça c’est thé-rose et litchi », j’entends. C’est beau. Une couleur qui flache! Une apparence rigolote tout en impressionnant par sa tenue.

Je croque…Miam, c’est légèrement croquant et très fondant. TERRIBLEMENT fondant. Encore, encore! Non, faut commencer à bosser un peu. On passe en revu le matériel, les ingrédients ; ça va, pour le moment, je suis, même si parfois mon regard dérive vers l’assiette de macarons juste derrière. Allez, courage, avant de se sentir mal sous cette avalanche d’informations, deuxième tournée. Je décide de faire sa fête au « Tout chocolat ».

Les choses sérieuses commencent. D’abord, les œufs en neige. « Quelle couleur on prend? » Et tous en cœur (allez savoir pourquoi) « rose »!

Le colorant en pâte, y a rien à dire, c’est super! Je prévois de m’en acheter après le cours.
Attention, un peu d’attention, étape importante : le macaronage. Surtout, ne pas faire rentrer d’air, et que le mélange fasse le ruban.

C’est parti, c’est à nous de travailler un peu. Notre mission, dresser le mélange à macaron sur la feuille de papier sulfurisée de manière optimale pour avoir de jolies coques lisses, droites, et avec une collerette s’il vous plait. Pas si évident que ça…

ET hop, la première plaque de macarons est enfournée. On aurait presque envie de rester coller devant pour voir se former la collerette. C’est quasi hypnotique.

En attendant, Mercotte, qui n’arrête pas de virevolter dans le petit espace que nous lui laissions (rappelez-vous, nous sommes 15), se met déjà à préparer la ganache à la pistache. En deux coups de cuillère à pot, elle est prête, tout juste à temps pour garnir généreusement les coques juste sorties du four. Il faut encore gouter. Le choc! On dirait qu’on a pris deux macarons tout sec qui trainaient  et qu’on les a collés avec de la ganache, certes délicieuse, mais qui sort de tous les côtés (oups, un macaron, c’est rond!). Sachez qu’un macaron frais n’est pas bon. C’est comme ça. Il faut prendre son mal en patience et attendre environs 48 heures avant qu’ils ne prennent toute leur consistance moelleuse et que les saveurs augmentent. Pour vérifier la « véracité » de ses propos, on re-re-goute ceux qui datent d’avant-hier (faut bien se trouver une excuse, pour jouer les gourmands non?). Je dois l’avouer, les 48 heures de patiente seront nécessaires. On a rien sans rien et comme le dit Mercotte, « Le macaron se mérite ».

En tout les cas, je suis ressortie ravie de cette fin de matinée culinaire, les bras chargés d’ingrédients pour en refaire chez moi, la tête pleine des conseils de notre maitresse du jour, et une bise en prime (quoiqu’elle en pense, Mercotte est plus qu’une simple bloggeuse, donc la bise compte pour moi). Et dire qu’il m’a fallu aller jusqu’à Épinal pour vivre ça…

Merci encore.



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Commentaires

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  1. PHILO

    Chouette expérience avec Mercotte.
    J’ai pu la voir à l’oeuvre l’an dernier au salon du blog culinaire. Même si je sais les faire, c’est un plaisir de la voir les faire


  2. Mercotte

    Comme si on y était dis donc !! très sympa tn article ! bises


  3. M.

    Les macarons j’adore, mercotte c’est un peu la reine tout de même, quelle chance d’apprendre avec elle!


  4. Gen

    Ils sont parfaits! J’aurai adoré apprendre la technique moi aussi ça a dû être une sacrée expérience!


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